Une arrivée bien italienne

Après un trajet en avion sans encombre, nous voilà arrivés à l’aéroport de Roma-Fiumicino un peu moins de deux heures après avoir quitté le tarmac de Zaventem. C’est là que tout commence… On commence par reprendre nos bagages. Bon ok, passons ! Mais pas si vite, parce qu’en tant que parents, on a vachement apprécié l’idée d’installer des modules de plaine de jeux dans la salle des tapis roulants. Qu’auraient fait les enfants s’ils avaient dû attendre une heure sans rien faire… parce que, eh oui, c’est le temps qu’il nous a fallu pour récupérer nos valises.

Du coup, l’heure de la navette pour le centre-ville était bien dépassée. Comme nous n’avons appris qu’après avoir payé nos billets que la suivante était déjà complète, il ne nous restait plus qu’à patienter une autre heure sur le quai d’embarquement des bus. Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu’au départ on croyait qu’en avion, ça irait vite. Mon oeil !

35-40 minutes plus tard, arrivée à Termini. C’est la gare centrale de Rome où se rejoignent bus, trains et métro. Comme je savais qu’il fallait prendre deux métros et un bus pour arriver au logement, on s’est vite dit, vu l’heure qui avançait, qu’on irait en taxi. Et on a bien fait : pas seulement au point de vue du temps gagné et du prix alléchant (45 € pour 7 adultes et 5 enfants), mais surtout pour l’expérience de la conduite en centre-ville que personnellement je préfère inaugurer en tant que passager.

Déjà 12 personnes dans une camionnette de 9 places, ça surprend ! Du coup, qu’on ait du mal à mettre sa ceinture nous tracasse nettement moins. Et c’est là qu’on s’est dit que, dès le lendemain, quand on redeviendrait piéton, on ferait attention aux voitures : lignes blanches ou zébrées, passage piéton, feux de signalisation, etc., même s’ils sont quand même la plupart du temps respectés, nous ont néanmoins causé quelques frayeurs, surtout dues au temps de réaction nécessaire pour le faire. On arrive, il fait noir. Déjà !